Le pays fonctionne sans Parlement depuis le lundi 12 janvier 2004 .Les élus contestés Lavalas se sont résignés à jeter l’éponge en dépit d’une certaine volonté de rester en poste . L’absence des parlementaires suscite des commentaires divers au sein de la population de Port-au-Prince . Pour une couche de la population , l’absence de parlementaires dont le mandat est arrivé à terme ne signifie pas grand chose . Ce groupe de citoyens rappelle que le pays vit une crise institutionnelle depuis les législatives contestées de mai 2000 . Ces habitants de la capitale indiquent que les députés et sénateurs de la 47e Législature travaillaient au détriment du peuple haitien pour satisfaire l’Exécutif. Par conséquent , soulignent-ils , leur absence au Parlement , aujourd’hui, revient du pareil au même . Mais, pour une autre catégorie de personnes , même si cette 47e Législature et décriée , ce vide représente un coup dur pour la démocratie . Elles déclarent que le pays ne peut pas fonctionner sans le Parlement . Elles font remarquer que les trois (3) pouvoirs marchent de pair . Dans la lignée, d’autres citoyens appellent à la tenue d’élections , dans de bonnes conditions , pour combler ce vide. Dans ce cadre , ils prônent le compromis entre le Pouvoir et l’Opposition . L’entente entre les protagonistes ne semble pas pour demain .Alors que Jean Bertrand Aristide parle d’élections législatives dans six (6) mois , l’Opposition maintient le cap sur l’alternative de transition qui prévoit la démission du Chef de l’Etat et son remplacement par un gouvernement de consensus.
Les avis sont partagés sur l’impact de l’absence du Parlement sur la vie nationale
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