Les avocats de Duvalier dénoncent des pressions des ONG internationales sur les juges

Les avocats de Duvalier dénoncent des pressions de plusieurs organisations dont Amnisty Internationale ayant provoqué un arrêt défavorable de la Cour d’appel.On a appliqué le droit de l’Amnisty International qui a peut être le droit de faire et de défaire en Haïti, se plaint le juriste Fritzo Canton pour qui cette décision témoigne de la faiblesse du système judiciaire. Les magistrats n’ont pas pu se montrer courageux face à la décision requise par notre législation, insiste M. Canton annonçant un recours de la décision auprès de la Cour de Cassation. L’arrêt ordonnance de la Cour d’appel de Port-au-Prince, considérant les crimes commis sous le régime de Jean Claude Duvalier comme des crimes contre l’humanité, a été rendu en présence de plusieurs représentants d’organisation de défense des droits humains et du corps diplomatique.C’est dans une salle d’audience bondée que les juges Jean Joseph Lebrun, Jocelyne Casimir et Durin Duret ont donné lecture de l’arrêt ordonnance rejetant l’ordonnance du juge Carvesse Jean. Des représentants de section droits humains des ambassades de France, Etats-Unis, de l’Organisation des Etats Américains (OEA) et de la Mission des nations Unies pour la Stabilisation en Haïti (Minustah). Des dirigeants du Réseau National de Défense des Droits Humains (RNDDH), Pierre Espérance et Marie Yolene Gilles étaient également présents.Plusieurs membres du Collectif contre l’impunité, Daniel Magloire, Sylvie Bajeux, Alix Fils Aimé, Henry Faustin et Ulysse Prophète. Ces personnalités victimes de la dictature sont à l’ origine de la poursuite judiciaire contre Jean Claude Duvalier. Fritzo Canton et Reynold Georges, n’étaient pas accompagné de leur client lors de cette nouvelle audience à la Cour d’Appel. LLM / radio Métropole Haïti

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