Les bandits instaurent une trêve fragile

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Les conditions de la trêve, décidée par les gangs de Grand Ravine et village de Dieu, ne sont pas connues.
Les deux gangs alliés, qui contrôlent le sud de la capitale, ont annoncé une trêve d’un mois dans les kidnappings.



La Commission Nationale de Désarmement Demobilisation et Réinsertion (CNDDR) a été en première ligne des négociations ayant abouti à cette trêve.
Selon un membre de la CNDDR les autorités haitiennes se sont engagées à répondre aux revendications des chefs de gang.


Le plan d’action de la CNDDR sera financé et exécuté.
Ce plan prévoit entre autre la réinsertion des bandits.


Au cours des dernières années les chefs de gangs ont éxigé la réalisation d’infrastructures pouvant permettre l’accès aux services sociaux de base.


On notera toutefois que les bandits redoutent un cloisonnement de leur quartier par l’installation de containers.
Cette menace aurait inflechi la position des chefs de gang.


LLM / radio Métropole Haïti

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