Les boat people, une épée de Damoclès pour les pays de la caraïbe

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Les voyages clandestins des haïtiens devraient s’intensifier au cours des prochains mois, prédisent des spécialistes et des leaders de la société civile.
La misère et le désespoir sont les principales causes de la reprise des boat People.


Plus de 7 000 voyageurs clandestins haïtiens ont été rapatriés au cours des 6 derniers mois par les gardes Côtes américains.


L’industriel Pierre Léger prédit une hausse des boat people en raison de la grave crise humanitaire à venir.
Les migrants fuiront vers les côtes de La Floride (États Unis ), de Cuba et des Bahamas.


Au début du mois les gardes Côtes américains avaient refoulé à Port-au-Prince plusieurs dizaines de boat people interceptés tout près des plages de la Floride.
Ces migrants étaient notamment originaires de Port-de-Paix, Anse à Foleur et Borgne dans le Nord Ouest.
Des jeunes hommes mais aussi des femmes et des enfants composaient le groupe.


Dans le sud les villes de Saint Louis et Aquin constituent également un pole d’immigration.
D’autres régions dont La Gonave sont connues pour l’organisation de voyages clandestins.


Les gouvernements de la région caraïbe sont préoccupés par cet afflux de réfugiés, conséquence directe de la grave crise multidimensinelle.
Le gouvernement haïtien ne dispose pas de ressources pour appréhender les organisateurs de voyages clandestins disséminés dans les divers endroits stratégiques.
La résolution de la crise et la relance de l’économie constituent les seules solutions viables au phénomène.


Aucune statistiques n’est disponible sur le nombre de voyageurs clandestins ayant péri lors des naufrages.
Les gouvernements haïtien et américain s’evertuent à décourager les boat people insistant sur la possibilité d’une immigration légale aux États Unis.
Un entrepreneur haïtien dans le secteur de la restauration aux États Unis a récemment estimé que plus d’un million de compatriotes habitent la Floride.

LLM / Métropole Haïti

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