
La majorité des candidats à la présidence continuent de réclamer l’annulation des élections du 28 novembre.Dénonçant les fraudes massives et graves irrégularités enregistrées à travers le pays, un groupe de 13 candidats à la présidence appellent à l’organisation d’une manifestation antigouvernementale ce jeudi.Il s’agit de la première étape d’une stratégie visant à empêcher un coup d’état électoral expliquent les candidats.Le pasteur Chavannes Jeune fait remarquer que la conseillère électorale Ginette Chérubin a admis que des partisans de l’Inité ont été à l’origine des violences dans le sud.Dans le collimateur des 13 candidats à la présidence, le chef de l’Etat René Préval, les conseillers électoraux et ceux qui sont disposés à accepter le résultat du scrutin.Les candidats Mirlande Manigat et Michel Martelly se sont dits prêts à accepter les résultats du CEP s’ils sont conformes au vote populaire.Les candidats à la présidence protestataires estiment que leurs collègues sont des opportunistes qui veulent bénéficier du coup d’état électoral.Le scrutin du 28 novembre est qualifié de farce et de mascarade par ces candidats.Yves Christallin, ancien ministre et Jacques Edouard Alexis ex premier ministre de M. Préval sont membres du groupe des candidats protestataires.Cependant l’un d’entre eux Genard Joseph est en difficulté. Il ne bénéficierait plus de l’appui de la plateforme Solidarité. Les dirigeants de ce regroupement déplorent les flèches adressées en direction de Mme Manigat lors de la conférence du 29 novembre.Mirlande Manigat, Michel Martelly, Jude Célestin, Anacacis Jean Hector et Yvon Neptune ne contestent pas la validité du scrutin du 28 novembre. LLM / radio Métropole Haïti