Les défenseurs des droits humains démentent toute violence politique en Haïti

Les accusations de violence politique portées contre le gouvernement intérimaire de Gérard Latortue par la représentante démocrate , Maxine Waters, étonnent plusieurs organisations de défense des droits de l’homme dans le pays. La Coalition nationale pour les droits des Haïtiens (NCHR) et le Comité des avoctas pour le Respect des Libertés Individuelles (CARLI) affirment ne pas comprendre l’attitude de la congresswoman de la Californie qui a fermé les yeux sur la violente répression exercée du temps du régime Lavalas. Les organisations de défense des droits humains prennent le contre-pied des déclarations du démocrate de la Californie, Maxine Waters, qui a fait mention de mille cas d’assassinats depuis le départ du président Jean Bertrand Aristide dont de nombreux supporters du dirigeant lavalas déchu. Les militants des droits de l’homme n’ont pas recensé de cas de persécution et de violence politique, affirme le Comité des Avocats pour le Respect des Libertés Individuelles (CARLI). Le responsable du CARLI, Renan Hédouville, estime que la congreswoman tente de ternir l’image du gouvernement en place au profit de lavalas. L’approche de la représentante de la Californie, fervent défenseur de Jean Bertrand Aristide, est qualifiée de malhonnête par la Coalition Nationale pour les Droits Humains (NCHR). L’organisation soutient qu’il s’agit d’arguments de supporters du régime criminel lavalas. Les cas de mort soulignés par Maxime Waters ne sont que de la pure invention, affirme Pierre Espérance. Les défenseurs des droits des haïtiens exigent de la parlementaire démocrate des preuves. Le mercredi 5 mai, Madame Waters a publié un communiqué dénonçant la visite du premier ministre Gérard Latortue à Washington. Dans le même texte, le membre du « Black Caucus » a accusé le gouvernement provisoire de violer les droits de l’homme et d’être responsable de la mort d’un millier de personnes.

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