Les députés sont à nouveau divisés sur les principales priorités avant la fin de la deuxième session ordinaire de la 48 eme législature.En annulant la séance d’interpellation de trois ministres du gouvernement Pierre Louis, les présidents des commissions permanentes de la chambre basse ont opté pour le débat sur le projet d’amendement de la constitution de 1987 soumis par le chef de l’Etat.Les présidents des blocs et ceux des commissions entendent mettre à contribution la dernière semaine de la session ordinaire afin de lancer le processus de réforme constitutionnelle.Le questeur de la chambre basse, Cholser Chancy soutient que la démarche ne vise pas à protéger le gouvernement mais à éviter le report de dossiers prioritaires pour la nation.Le député de Ennery assure que les élus, insatisfaits de l’action du gouvernement, envisageraient d’interpeller la Première Ministre Michèle Pierre Louis.L’agenda des séances de la chambre basse, préparé par la conférence des présidents devra être entériné par l’assemblée.Plusieurs élus, dont les députés interpellateurs, ont exprimé leur déception après l’annulation de la séance d’interpellation.Le député de la Première circonscription de Port-au-Prince, Jonas Coffi, crie au scandale et dénonce des manipulations en vue de faire échec à la séance d’interpellation.Il accuse certains de ses collègues d’avoir été soudoyés par le ministre de la justice afin d’annuler la séance d’interpellation.Le parlementaire croit que les narco dollars de Port-de-Paix ont été mis à contribution dans le cadre de ce dossier.LLM
Les députés accordent la priorité à la réforme constitutionnelle
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