Les députés commencent à analyser le budget 2008 – 2009

Les ministres des finances et de la planification Daniel Dorsainvil et Jean Max Bellerive ont pris part hier à une première séance de travail avec les membres de la commission finance de la chambre basse autour des grandes orientations du budget 2008 – 2009.Une rencontre qui a permis aux ministres des finances et de la Planification de justifier les priorités du gouvernement et d’expliquer la réduction de 20 milliards de gourdes du budget.Selon le ministre Dorsainvil la réduction de l’appui budgétaire de 17 milliards de gourdes consécutive à la réduction du plan de décaissement par les bailleurs est la principale cause de la réduction de l’enveloppe budgétaire.De plus, le grand argentier de la république informe que 3 milliards de gourdes devant provenir de la nouvelle taxation sur les appels téléphoniques ont été enlevés des prévisions de recette.Dans le nouveau budget de 80 milliards de gourdes, le gouvernement a réduit l’enveloppe d’investissement de 2 milliards et celle de fonctionnement de 1.7 milliard.La taxe sur les appels téléphoniques qui avait suscité un tollé dans l’opinion publique a été écartée provisoirement mais non abandonnée.Le ministre des finances promet de changer de stratégie et de soumettre un projet de loi sur les appels téléphoniques aux parlementaires.M. Dorsainvil révèle que le gouvernement envisage d’autres dispositions fiscales qui ne seront pas intégrées dans la prochaine loi de finance.Tandis que de nombreux élus critiquent la fébrilité de l’action gouvernementale, le ministre de la planification a tenu à rappeler les limites du gouvernement.Il déplore que l’exécutif en raison des maigres ressources disponibles ait été contraint de réduire de 223 millions de gourdes l’allocation au programme post cyclonique.Au cours de la rencontre, des membres de la commission parlementaire des finances ont exprimé leurs préoccupations vis-à-vis des priorités du gouvernement.Le président de la commission finance, Jean Marcel Lemeran soutient que le gouvernement doit aborder les problèmes en définissant les choix prioritaires. LLM

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