Les députés de l’opposition dénoncent les tractations du président du CSPJ

Les députés du bloc minoritaire pressent les membres du Conseil Supérieur du Pouvoir Judiciaire (CSPJ) de remplacer un de leurs représentants au Conseil Electoral Provisoire (CEP) pour permettre le lancement véritable du processus électoral. De l’avis du président du bloc PRI (Parlementaires pour le renforcement institutionnel) si le conseil électoral provisoire s’affiche toujours incomplet, la faute revient au juge Anel Alexis Joseph, qui a tenté de remettre en question le vote majoritaire confirmant le rappel de la conseillère électorale Marie Carol Floréal Duclervil. Qualifiant d’innommable cette tentative du numéro un du CSPJ, le député des Gonaïves voit la main du chef de l’état dans cette démarche.Pour le député Shadrac Dieudonné, la volonté affichée par le chef de l’Etat d’organiser les élections cette année n’est qu’un leurre.Le président Martelly se sert du CSPJ ou tout au moins du président de cette institution pour faire perdurer la crise, selon l’élu des Gonaïves qui prétend l’avoir déjoué. Cet avis est partagé par le député d’Aquin, Fritz Gérald Emmanuel Bourjolly, pour qui « l’attitude arbitraire de Me Anel Alexis Joseph résulte d’un coup monté de toute pièce par l’exécutif ».Décontenancé par la velléité supposée du président de bloquer le processus électoral, le député Bourjolly est allé jusqu’à se demander si le juge ne serait pas en train de perdre la tête. Une campagne de dénonciation de l’attitude arbitraire du juge Arnel Alexis Joseph a été enclenchée par deux membres du CSPJ, Me Dilia Lemaire et Me Jacques Létang. Le président de la Cour de Cassation n’a jusqu’à présent pas réagi aux accusations portées à son encontre. GA/ Radio Métropole Haïti

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