Les députés confirment qu’ils n’ont pas l’intention d’abandonner le Parlement avant l’entrée en fonction de la 48ème législature . Les élus contestés affirment n’être pas responsables de la non tenue d’élections dans le pays pour réguler le cycle parlementaire .Toutefois , les membres du bureau de la Chambre Basse se considèrent déja comme des députés sortants et précisent qu’ils sont en train de gérer les affaires courantes . Le mardi 17 septembre 2002, Le Président de la République ,Jean Bertrand Aristide, a tenté de rappeler à l’ordre les députés contestés qui souhaitent terminer leur mandat de quatre (4) ans au Parlement . Le chef de l’Etat a ainsi confirmé la tenue d’élections anticipés l’année prochaine comme stipulé dans la Résolution 822 de l’Organisation des Etats Américains (OEA). M. Aristide en a profité pour réitérer la volonté du régime Lavalas de créer les conditions propices à la tenue du prochain scrutin . Le chef de l’Etat a fait appel à la collaboration des membres de l’Opposition et du secteur des affaires dans le cadre de la réalisation des prochaines joutes . Jean Bertrand Aristide mise aussi sur la participation de tous les secteurs dans le processus de création du nouveau Conseil Electoral Provisoire (CEP). Au lendemain de l’adoption de la Résolution 822 (4 septembre 2002) par l’OEA , certains élus contestés avaient declaré qu’ils ne souhaitaient pas céder leurs sièges pour éviter tout vide institutionnel. “Nous n’avons pas l’intention d’abandonner le Parlement parce que nous ne voulons pas que le président de la République dirige par décret”, avaient soutenu des élus Lavalas.
Les députés Lavalas comptent rester en poste jusqu’à l’entrée en fonction de la nouvelle législature
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