Les dirigeants de la Convergence dans la ligne de mire des OP lavalas

Les organisations populaires (OP) reprennent du service et déclenchent une véritable offensive contre les leaders de la Convergence Démocratique, cinq (5) jours après les incidents du 28 juillet. Les OP lavalas réclament du président Aristide l’application de la formule “tolérance zéro” contre les dirigeants de la Convergence. “Les incidents du samedi 28 juillet dernier ont été commandités par les impérialistes américains et la Convergence Démocratique” ont déclaré les Organisations Populaires (OP) de Saint-Jean Bosco lors d’une conférence de presse le mercredi 1er août. Le Chef de file de ces OP lavalas, Lesly Gustave, se réfère aux déclarations faites, le 6 février dernier, par le président provisoire de l’Opposition, Gérard Gourgues, en faveur de la réhabilitation de l’ancienne armée d’Haïti dissoute par le président Jean Bertrand Aristide. Les OP proches de Fanmi Lavalas exigent une réaction musclée du gouvernement Chérestal. “ Nous demandons à Jean Bertrand Aristide d’ordonner l’application de la formule « tolérance zéro » contre les leaders de la Convergence Démocratique” a martelé Paul Raymond, l’un des dirigeants des TKL de Saint-Jean Bosco. Il croit que cette formule déjà en vigueur contre les bandits doit maintenant s’appliquer contre les membres de l’Opposition. “ le temps n’est n’est plus à la négociation mais plutôt à la mobilisation” a lancé Paul Raymond un autre responsable des OP de Saint-Jean Bosco qui souhaite réveiller les lavalassiens des quartiers populeux. Le leader des OP de Saint-Jean Bosco a laissé entendre que la Convergence Démocratique était désormais dans la ligne de mire de la base de Fanmi Lavalas. A tout moment la formule « tolérance zéro » pourrait être appliquée contre le membres du directoire de la Convergence, a t-il fait savoir. La formule tolérance zéro a été reprise le samedi 28 juillet par la directrice départementale de l’Ouest de la Police, Hermione Léonard, suite aux incidents sanglants incidents qui ont couté la vie à cinq (5) policiers. Cette fameuse formule avait occasionné le lynchage d’au moins trois présumés voleurs par des membres de la population. La veille, le président avait déclaré si un bandit était surpris en train de voler un véhicule ou de menacer une personne, la police n’avait pas besoin d’enmener ce bandit au tribunal.

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