Les dirigeants de la Foparc n’ont pas été entendus par un juge

Les deux chefs de file des Forces Patriotiques pour le respect de la constitution (Foparc), Rony Timothée et Biron Odigé, n’ont pas été entendus hier par le juge instructeur Lamarre Bélizaire. Détenus depuis 9 jours sous l’accusation d’incitation à la violence et de destruction de bien, M. Timothée et Odigé ont refusé de répondre aux questions du magistrat en l’absence de leurs avocats, Newton Saint Juste et André Michel. Les deux juristes ont été empêchés par les agents de l’ordre d’avoir accès au bureau du juge.Maitre Saint Juste explique que le juge Bélizaire a présenté aux policiers un réquisitoire d’informé dans lequel maître André Michel est recherché pour des violences enregistrées lors de la manifestation du 17 octobre.M. Michel comparaîtra de gré ou de force par devant la justice, aurait lancé le magistrat. Quelques minutes plus tôt le juge instructeur avait été chahuté par une dizaine de militants de la Foparc, venus apporter leur appui aux dirigeants détenus. Appréhendés le 26 octobre lors d’une manifestation de rue, M. Timothée et Odigé sont écroués dans les prisons civiles de la Croix des Bouquets et de l’Arcahaie. Les dirigeants de la Foparc, qui sont des fers de lance de l’opposition radicale, organisent régulièrement des manifestations de rues afin de réclamer la démission du chef de l’état. Le président de la commission justice du Sénat, Francky Exius, a une fois de plus réclamer la libération des prisonniers politiques.18 autres manifestants appréhendés le 17 octobre sont détenus au Pénitencier National. LLM / radio Métropole Haïti

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