Les dirigeants des trois pouvoirs privilégient la continuité de l’Etat

La cérémonie de présentation officielle de la reproduction de l’amendement de la constitution de 1987 a été interprétée comme un effort visant à garantir la continuité de l’état par les quatre leaders des trois pouvoirs.Le président de la République, Michel Martelly, le président du Sénat, Desras Simon Dieuseul, le président de la chambre basse, Levaillant Louis Jeune et le président de la Cour de Cassation Arnel Joseph ont été les instigateurs de cette remise en selle de l’amendement constitutionnel. L’ombre de l’ex président René Préval a plané lors de cette cérémonie. Le président Michel Martelly tout en admettant que l’initiative de l’amendement n’a pas été lancée sous son administration, considère qu’elle est de nature à contribuer à l’avènement d’un état moderne. De son coté, le président du Sénat, Desras Simon Dieuseul, estime que la reproduction de l’amendement s’inscrit dans le cadre de la continuité de l’Etat. Il se réjouit que le président Martelly ait obéi aux prescrits de la constitution. C’est également l’avis du président de la Cour de Cassation. Le juge Arnel Joseph a fait valoir que le président de l’époque ( René Préval) n’avait pas usé de son droit d’objection dans les 8 jours après le vote de l’amendement. Le président de la chambre basse, Levaillant Louis Jeune, a été le seul à citer nommément l’ex président René Préval.Il rappelle que le président Préval avait entrepris la révision de la constitution en raison de ses lacunes et erreurs. Il a salué la clairvoyance de M. Préval qui avait cru nécessaire de corriger ces failles relevées dans la constitution de 1987. Un an après l’acte politique de René Préval a été salué par les principaux leaders de la nation. LLM / radio Métropole Haïti

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