
Les acteurs politiques haïtiens et les partenaires de la communauté internationale semblent vouloir placer le processus électoral au premier plan.Moins d’une semaine après l’appel du représentant du secrétaire général de la Minustah, Mariano Fernandez Amonategui, plusieurs personnalités ont mis l’accent sur la nécessité de réaliser les élections sénatoriales en 2013. L’ambassadrice des Etats-Unis à Port-au-Prince, Pamela Ann White souhaite vivement que les élections aient lieu cette année.Elle se dit confiant de la détermination du président Michel Martelly a organiser les élections sénatoriales en 2013. En ce qui a trait au financement des élections, la diplomate américaine a assuré que son pays apportera une aide financière de plus de 10 millions de dollars. De son coté, le chef de la délégation de l’Union Européenne, Javier Nino, a renouvelé l’appui de l’Europe au processus électoral.L’UE envisage d’apporter une contribution de plus de 3 millions d’euros à la machine électorale.Les fonds sont deja disponibles, précise M. Nino Toutefois le diplomate européen entend jouer un rôle d’observateur et refuse de s’impliquer dans le processus électoral qui relève de la souveraineté nationale. En début de semaine le président du Sénat, Desras Simon Dieuseul, avait réitéré son appel pour la mise en branle du processus électoral.Il juge qu’un nouveau report des élections symboliserait l’échec de la mission onusienne appelée à garantir la stabilité des institutions démocratiques. Par ailleurs, l’un des membres de la commission bicamérale chargée de designer les membres du CTCEP, le sénateur Lucas Saint Vil, s’est plaint du retard dans l’application de l’accord du 24 décembre 2012.L’accord entre l’exécutif et le législatif ouvre la voie à la formation du Collège Transitoire du Conseil Electoral Permanent (CTCEP). LLM / radio Métropole Haïti