Les agents accusent le gouvernement de lenteur dans l’application de l’accord conclu le 29 juillet dernier. Cette entente en cinq points avec les agents douaniers de Port-au-Prince avait mis fin à une grève de 13 jours. Cet accord portait notamment sur la nomination d’un directeur général ddjoint devant assurer le suivi de leurs revendications axées sur de meilleures conditions de travail.Son nom devait être connu du public depuis le mercredi 4 août mais la « Primature » traîne les pieds.L’ensemble des employés se montrent inquiets face au silence observé par le Premier ministre sur la question, fait savoir Patrick Joseph, porte-parole des douaniers. L’intervention des douaniers dans la presse, le vendredi 6 août 2004 ,était pour attirer l’attention de la « Primature » sur les risques de reprise de l’arrêt de travail à mettre fin au problème qui a affecté le fonctionnement de l’institution. Situant le blocage actuel au niveau du choix du directeur général adjoint, un autre représentant des douaniers Remplais Gérald a révélé que la décision de transfert n’était pas une exigence des agents mais une décision de la bureau du Premier ministre Gérard Latortue. Les douaniers accusent la « Primature » de laxisme et menacent de recourir à la grève. Les agents soutiennent que les recettes de l’Etat seront différées mais un nouveau débrayage se fera au détriment des commerçants qui auront du mal à récupérer leurs marchandises.Les agents de la douane déclarent ne pas souhaiter une nouvelle paralysie des activités. L’arrêt de travail du 15 au 29 juillet avait notamment occasionné un manque à gagner d’environ 500 millions de gourdes pour le Trésor public.
Les douaniers menacent d’entrer en grève une nouvelle fois
Publicité