Les écoliers étaient plus nombreux, le lundi 9 septembre 2002, dans les rues de la capitale haïtienne contrairement à la semaine dernière où les établissements scolaires n’avaient pas fait recette. Toutefois, le nombre d’absents dans les salles de classe reste élevé . Pour la rentrée de cette année, nombreux sont les parents qui ont dû consentir de grands sacrifices, s’imposer certaines privations rien que pour donner à leurs enfants la possibilité de recevoir le pain de l’instruction mais, là où certains se débrouillent d’autres sont toujours coincés par la hausse du coût de la vie et les frais de scolarité exhorbitants. Le lundi 2 septembre dernier , les élèves n’avaient pas repris le chemin de l’école en grand nombre, comme l’avait souhaité le ministère de l’Education Nationale. Les parents avaient indiqué qu’ils n’arrivaient pas à faire face aux obligations scolaires en raison de la grave crise économique qui frappe le pays. Lors de cette première journée de classe, une bonne partie des écoles congréganistes étaient toujours en chantier et sur la barrière de plusieurs établissements privés de la capitale un écriteau indiquant que la rentrée se fera plutôt le 9 septembre 2002. La plupart des établissements publics avaiennt gardé leurs portes fermées, les plus importants comme le lycée Marie-Jeanne et celui des Jeunes-Filles étaient toujours occupés par les correcteurs du baccalauréat. Rares sont les écoles qui avaient pu réunir un nombre suffisant d’élèves. Après le rendez-vous manqué du 2 septembre 2002, une bonne partie des écoliers étaient dans les rues le lundi 9 septembre tandis que d’autres feront leur entrée en octobre, en janvier ou peut-être jamais.
Les élèves reprennent progressivement le chemin de l’école
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