Les élus Lavalas soutiennent le choix de Jean Claude Jean Baptiste comme Directeur Général a.i. de la Police Nationale d’Haïti

Les parlementaires Lavalas supportent la désignation par le chef de l’Etat de Jean Claude Jean Baptiste . Les sénateurs contestés qui se disent prêts à ratifier le choix du président de la République, Jean Bertrand Aristide, banalisent les accusations portées contre le nouveau responsable de la PNH dans le cadre de l’enquête sur l’assassinat du pasteur Sylvio Claude. Si le nouveau directeur général de la Police Nationale d’Haïti est diabolisé par les hommes politiques et les défenseurs des droits humains, Jean Claude Jean Baptiste est pourtant angélisé par les lavalassiens au Sénat de la République. Au Parlement haïtien en général, il faut noter que le ton est plutôt favorable à la ratification du nouveau directeur général de l’institution policière, rien à reprocher à M. Jean Baptiste, disent des voix fortes au Palais Législatif qui d’ailleurs attendaient cette nomination avec impatience. Beauplan Evallières, l’unique sénateur du Nord-Ouest encore en siège à la Chambre Haute apporte son plein soutien à la désignation de Jean Claude Jean Baptiste. Comme lui, d’autres grands vestons du Sénat sont emportés dans le courant visant à ensencer celui qui est considéré par les défenseurs des droits humains comme « la bête noire » . Yvon Feuillé originaire du même département géographique que l’actuel Directeur général de la PNH, choisit tout simplement de minimiser les rumeurs. “Le Grand Corps ,seule instance chargée de sanctionner le choix du chef de l’Etat, ne manquera pas d’assumer sa responsabilité”, a-t-il notamment déclaré. Le sénateur du Sud confiant dans la décision du chef de l’Etat, va plus loin en réclamant un sursis en faveur de ce dernier . Car, selon lui, la justice n’a semble-t-il pas retenu de charges contre le personnage en question. Si le nouveau Directeur Général de la PNH souffre d’un manque de support chez l’opinion nationale, il n’y a tout de même pas lieu pour lui de s’inquiéter. Certes, les contestations fusent de partout mais sans incidence sur la décision des autorités, le gouvernement installe et d’ores et déjà la tendance du Sénat est à l’approbation.