Un haut responsable Lavalas réclame l’arrestation du puissant chef d’OP Amiot Métayer

Le président contesté de la Commission Justice et Sécurité de la Chambre Basse, Richel Lafaille, appelle les autorités du pays à mettre tout en oeuvre pour procéder à l’arrestation du fugitif Amiot Métayer. Le député Lafaille qui reconnait la confusion qui règne autour de ce dossier croit que la loi doit prévaloir sur l’arbitraire. Le parlementaire Lavalas rappelle que l’arrestation d’Amiot Métayer alias “Cubain” serait considéré comme un pas important dans l’application des points essentiels de la Résolution 822 de l’Organisation des Etats Américains (OEA) . Les policiers avaient mené une opération ,le mardi 25 mars 2003 , dans la zone de Raboteau (quartier populaire de Gonaïves) pour tenter de mettre la main sur le dirigeant d’Organisations Populaires (OP). Selon l’un des responsables de la police dans la Cité de l’Indépendance, Cadostin Marc André, cette opération concernait également d’autres fugitifs dans le cadre des évènements du 2 août dont le nommé Jean Pierre dit Jean Tatoune, condamné à perpétuité . Selon l’inspecteur Marc André , la police ferait tout pour mettre en taule ces “ bandits”. Amiot Métayer figure sur la liste des co-auteurs des violences exercées contre l’Opposition , le 17 décembre 2001 , dressée par la Commission d’Enquête de l’OEA. Le puissant chef d’OP s’est évadé de la prison des Gonaïves le 2 août 2002 et depuis vaque librement à ses occupations dans la Cité de l’Indépendance , organisant de temps à autre des manifestations en faveur du Président Jean Bertrand Aristide en présence de la police . Par ailleurs, le puissant chef d’Organisations Populaires (OP) des Cayes dénommé Ti Pistol met la Police au défi de procéder à son arrestation dans le cadre de l’enquête sur les évènements du 17 décembre 2001. “Même le Président Aristide ne peut pas donner l’ordre de procéder à mon arrestation”, a déclaré haut et fort Ti Pistol à la presse, le jeudi 27 mars 2002. Le chef d’OP Ti Pistol était à la tête des partisans du régime Lavalas aux Cayes qui avaient tenté de perturber les activités du groupe des 184 organisations de la Société Civile au début du mois.

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