Le Rapport de stratégie internationale de contrôle anti-drogue du gouvernement américain diffusé le 7 mars 2007, indique que la République dominicaine et Haïti, figurent parmi les principales zones de transit.De plus, le gouvernement américain accuse le Venezuela de protéger les narcotrafiquants, tout en faisant état d’un « accroissement de 167% des vols (clandestins pour transporter de la drogue) depuis le Venezuela vers la Hispaniola, entre 2005 et 2006″.Alors que 5 pays de la région (Haïti, Colombie, République Dominicaine, Trinidad, Saint Vincent et Grenadines) concernés par le trafic des stupéfiants se sont engagés à renforcer leur coopération avec les Etats-Unis, le Venezuela n’entend pas renouer sa coopération avec les Etats Unis. L’ambassadeur vénézuélien à Saint Domingue, Francisco Belisario Landis, a vivement protesté jeudi contre ces affirmations, accusant Washington de vouloir déstabiliser son pays. Le gouvernement de Hugo Chavez a suspendu depuis 2005 ses accords de coopération avec les Etats-Unis en la matière parce qu’il soupçonnait d’espionnage les agents anti-drogue américains. Pour sa part, le président haïtien René Préval avait appelé vendredi les pays riches à ne pas abandonner les petits pays face à l’immensité de la tâche à accomplir dans la lutte contre le trafic de drogue dans la région des Caraïbes. »Ne laissez pas seuls les petits pays », a exhorté M. Préval, qui participait au sommet sur la drogue, la coopération et la sécurité dans la caraïbe. Il s’agit d’une « lutte de titans », a déclaré le président haïtien à propos de la lutte contre les trafiquants qui utilisent les Caraïbes comme zone de transit entre l’Amérique du sud (Colombie, Pérou, Bolivie) où est produite la drogue et les gros marchés consommateurs que sont Etats-Unis et Europe.
Les Etats-Unis souhaitent une coopération régionale dans le cadre de la lutte contre la drogue
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