Le principal responsable du Bureau des Avocats Internationaux (BAI), Mario Joseph, se réjouit de la reconnaissance par l’Organisation des Nations Unies (ONU) de son implication dans l’introduction du choléra en Haïti.Il considère la décision de l’Onu d’admettre sa responsabilité comme une victoire pour les militants des droits humains, les familles des victimes et le peuple haïtien en général.Le juriste plaide pour des réparations morales et financières en faveur des familles des victimes de l’épidémie introduit par des casques bleus népalais de la Mission des Nations Unies pour la Stabilisation en Haïti (Minustah) en octobre 2010. Après la reconnaissance il faut des réparations dit-il mettant l’accent sur la nécessité de poursuivre la lutte. Le porte parole adjoint du secrétaire général de l’Onu qui avait fait état de la reconnaissance du rôle des Nations Unies a également laissé entendre que la position juridique de l’Onu n’a pas changé. M. Josep entend donc poursuivre la lutte pour forcer les Nations Unies à verser des indemnités aux familles des victimes. En 6 ans l’épidémie a fait environ 10 000 morts et plus de 786 000 personnes infectées. Le BAI attend le verdict d’un tribunal américain à New York, qui avait été saisi du dossier.Plusieurs manifestations avaient été réalisées par les familles des victimes notamment devant le plus important base des troupes de la mission onusienne pour réclamer justice et réparation pour les victimes du choléra. M. Joseph se réjouit de la solidarité de plusieurs experts et acteurs internationaux qui ont contribué à cette victoire.Il dénonce le laxisme des autorités haïtiennes qui dit-il se comportent en défenseurs de l’Onu. LLM / radio Métropole Haïti
Les familles des victimes du choléra réclament des réparations
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