Le plus haut responsable militaire canadien de la Minustah, le colonel Bernard Ouellette, a été relevé de son commandement et fait l’objet d’une enquête interne selon les medias canadiens.Le chef d’état-major de la force militaire des Nations Unies en Haïti (MINUSTAH), fait face à plusieurs allégations, dont celle d’avoir été impliqué dans une relation inappropriée.Un porte-parole du Commandement de la Force expéditionnaire du Canada (COMFEC), le lieutenant-colonel Chris Lemay, a refusé de discuter de ces allégations, affirmant qu’une enquête était diligentée par la chaîne de commandement. Selon le journal de Montréal de ce lundi 11 juillet le colonel Bernard Ouellette a été relevé de ses fonctions parce qu’il aurait entretenu une «liaison avec sa secrétaire».La dame aurait bénéficié de nombreux «privilèges», une situation qui aurait miné le moral des troupes sous ses ordres. «Elle avait des privilèges que les autres militaires ne pouvaient pas avoir. Elle avait droit au chauffeur et lui, il avait des gardes du corps et un chauffeur. Elle était toujours avec lui», confie une source très crédible, sous le couvert de l’anonymat. Cette «situation délicate», connue par les militaires sur le terrain, aurait fini par «créer un froid» entre le colonel Ouellette et ses hommes rapporte le journal de Montréal. Le colonel Ouellette, aussi pointé du doigt pour son «incapacité à corriger un environnement négatif qui s’était développé au cours des derniers mois», a été démis de ses fonctions par les Forces armées canadiennes le 26 juin 2010. LLM / Radio Métropole Haïti
Les forces canadiennes enquêtent sur le colonel Ouellette
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