Les forces de l’ordre tentent d’appréhender 3 conseillers électoraux

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Les conseillers électoraux sont-ils en cavale? C’est l’une des préoccupations des autorités judicaires. Une semaine après l’émission d’un mandat d’amener à leur encontre, les trois conseillers Gaillot Dorsinvil, Ribel Pierre et Leonel Raphaël sont toujours introuvable. Ces conseillers avaient boudé une convocation du commissaire du gouvernement dans le cadre d’une enquête sur les fraudes électorales. Hier des policiers de la Brigade de Recherches et d’Intervention (BRI) se sont présentés au local du CEP afin d’exécuter le mandat émis par le chef du Parquet. Les trois conseillers en question n’étaient pas présents à leur bureau, rapporte le directeur de communication du CEP, Pierre Thibault Junior.Le directeur général a permis aux agents de l’ordre de vérifier eux-mêmes l’absence des conseillers. Une grande première pour l’organisme électoral. Selon M. Thibault les agents de l’ordre, accompagnés du juge de paix de Pétion ville, ont fait montre de courtoisie dans l’accomplissement de leur tache. Cette action des forces de l’ordre intervient moins de 4 jours l’annonce du chef de la police, Mario Andrésol, relative à l’exécution du mandat d’amener.M. Andrésol avait attiré l’attention sur la complexité de la tache étant donné qu’il faudra trouver les adresses où les personnes recherchées par les autorités judiciaires se sont retranchées. Alors que les 3 conseillers électoraux sont introuvables, leur avocats ont contre attaquer en réclamant la mise à pied du chef du Parquet, Sonnel Jean François.Ces juristes font valoir que les conseillers ne sont justiciables que par devant la haute Cour de Justice. LLM / radio Métropole Haïti

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