
Le président de la FHF, Yves Jean Bart, se réjouit de la bonne performance des grenadiers à la Gold Cup 2019.Selon M. Jean Bart le football haïtien est confronté d’énormes difficultés financières pour répondre aux échéances internationales.Il révèle que la Concacaf avait accordé un prêt à la FHF qui a pu ainsi poursuivre son parcours dans les éliminatoires de la ligue des Nations.« On avait raté le mondial 2018 juste par manque de moyens financiers (joueurs absents, faute de billets d’avion, pas de stages pour préparer les compétitions à venir). C’est d’ailleurs avec les nouveaux fonds FIFA et Concacaf que nous épongeons les dettes résultant de ce mondial 2018, explique t-il. De l’avis du président de la fédération les déplacements ont été financés grâce aux frais de FIFA solidarité. Nous avons, sans support particulier déjà mentionné, disputé les éliminatoires de la ligue des Nations et entamé la Gold Cup 2019. Ainsi, nous avons planifié une préparation de ‘‘haut de gamme » et coûteux, avec, entre autres, stage à Bradenton (le plus grand centre d’entraînement au monde), un long déplacement au Chili, et surtout, arriver à San Jose (Costa Rica) une semaine avant notre premier match dans la Gold Cup 2019.Il souligne que les ‘‘fonds forward et one concacaf » ont été judicieusement utilisés pour favoriser la réussite.Il révèle également que le gouvernement haïtien avait accordé une contribution substantielle ayant permis d’aborder les délicats problèmes de per dîem, de primes de victoires.Le président de la Fédération dévoile la recette de la bonne performance des grenadiers.« Une planification rigoureuse, malgré l’absence de moyens financiers ; de fréquents dialogues avec tous les acteurs pour les faire adhérer aux plans ambitieux mis en place créant ainsi un moral de groupe ; un travail scientifique mené par des spécialistes sous la direction de Marc Collat ; un esprit de gagnant qui s’est renforcé au fil des difficultés notamment avec les blessures et indisponibilités », explique t-il. LLM / radio Métropole Haïti