Un nouveau groupe de réfugiés a été rapatrié le mardi 9 octobre à Port-au-Prince. Ces 158 voyageurs clandestins portent à plus de 4500 le nombre de compatriotes refoulés depuis le début de l’année. Par rapport à l’année dernière, l’ONM dit noter une baisse qui se rapproche d’une certaine stabilité. Certes, la stabilité est évidente mais la velleité des haitiens à quitter à Haiti illégalement pourrait être controlée si les consulats étrangers en Haiti avaient plutôt fait montre de main levée, disons mieux, de moins de rigeur quand il s’agit de livrer des visas à des postulants, estime Carol Joseph. Le directeur général de l’office national pour la migration croit savoir que les Bahamas et les Etats-Unis restent et demeurent les destinations privilégiées des boat-people haïtiens en quête de cieux plus cléments. Toutefois, le responsable de l’ONM estime avoir dénoté une tendance vers d’autres pays tels le Nicaragua et le Pérou. Qu’il y ait stabilité ou pas, l’ONM privilégie la thèse de réfugiés économiques à celle de réfugiés politiques. Carol Joseph se félicite des moyens fournis par l’Etat haïtien pour rendre efficace la structure d’acceuil de l’Organisation. La semaine dernière, un groupe de 70 réfugiés étaient refoulés en Haïti et onze (11) autres présumés pirates haïtiens étaient remis à la Police Nationale. Ces pirates auraient détourné un bateau appartenant à un français dans la zone de l’Ile à Vache.
Les haïtiens continuent de prendre le chemin de la mer pour fuir la misère
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