Les jeunes doivent être au centre des grands projets de développement dans le cadre des ODM, soutient le VDH

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Le système des Nations Unies se propose de réduire de moitié la pauvreté qui frappe les pays pauvres d’ici à 2015 dans le cadre des objectifs de développement du millénaire (ODM). Pour y arriver, un accent est mis sur les indicateurs de développement humain durable en particulier la santé et l’éducation des jeunes. Le Volontariat pour le Développement d’Haïti (VDH) qui travaille avec les jeunes croit qu’il faut placer ces derniers au centre des grands projets de développement. 2015 c’est pratiquement dans 10 ans. Une décennie suffit largement pour améliorer la situation d’un pays. Mais faudrait-il bien que l’on investisse dans l’avenir des jeunes pour que ces derniers puissent améliorer les indicateurs de développement humain durable. L’ayant compris, le Volontariat pour le Développement d’Haïti permet à des milliers de jeunes d’avoir accès aux nouvelles technologies de l’information et de bénéficier des séances de formation en gestion d’activités génératrices de revenus. Outre les 6,000 membres du VDH, chaque année plus de 100,000 autres jeunes, filles et garçons, participent aux différentes activités mises sur pied par le Volontariat pour le développement d’Haïti. L’organisation non gouvernementale dit accorder une importance capitale à la santé et l’éducation sexuelle des jeunes. Une récente étude réalisée par le VDH révèle que des jeunes ont leur premièr rapport sexuel à l’âge de 11 ans. Le directeur exécutif du Volontariat pour le Développement d’Haïti croit qu’il faut poursuivre les efforts de sensibilisation autour des trois moyens de prévention des IST/VIH/SIDA à savoir: l’abstinence, la fidélité entre partenaires testés séronégatifs et l’utilisation du condom dans le cas des personnes sexuellement actives. Pour avoir un impact considérable, le VDH développe un partenariat avec plus d’une centaine d’écoles et une cinquantaine d’associations juvéniles à travers le pays, indique Arnoux Desacardes. Son organisation entend ainsi placer les jeunes au centre des grands projets de développement humain durable. C’est un travail qui se fait depuis tantôt 17 ans, précise le directeur exécutif de VDH. Et en terme de résultats, Arnoux Descardes se réjouit du fait que l’on ait pu éviter une catastrophe à Haïti. Alors qu’on s’attendait à une prévalence dépassant les 10% en 2005, l’on constate que l’infection au VIH/SIDA se stabilise dans la fourchette 4 à 5% à l’échelle nationale.

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