L’incertitude politique et économique pèse beaucoup sur la foi des jeunes dans le devenir du pays. De plus en plus de jeunes doutent d’un lendemain meilleur d’autant qu’aujourd’hui rien n’indique un changement véritable dans le sens du bien-être de la collectivité. C’est avec tristesse et pessimisme que la plupart des étudiants et écoliers dépeignent leur avenir dans le pays . “ De quoi demain sera fait quand aujourd’hui aucune valeur morale n’est prônée ? Quand aujourd’hui c’est la médiocrité qui dicte sa loi “, s’interrogent les futurs cadres d’Haiti . Face à ce constat, certains ne voient de salut que dans l’émigration . “ Dans un pays où le droit à la différence n’est pas respecté , où le droit à l’éducation n’est pas garanti, où les chances de succès dans la vie deviennent de plus en plus réduites, quelle alternative ?” , c’est la question que se posent ce groupe de jeunes qui pourtant se déclarent attachés à Haiti. Ils sont rejoints dans leur patriotisme par une autre catégorie de congénères qui veulent malgré tout espérer . “ Nous avons le devoir de faire changer les choses” , affirment ces jeunes qui tout de même se veulent réalistes dans la mesure où très peu d’opportunité leur est offert . Mais, seuls ceux-là qui se confient en Dieu se déclarent confiants . L’avenir du pays préoccupe de plus en plus les jeunes qui fondent leur pessimisme sur un présent qu’ils n’hésitent pas à qualifier de “catastrophique”. Selon plusieurs études , 60% de la population haitienne est âgée de 15 à 49 ans .
Les jeunes haitiens ne croient pas en un avenir meilleur
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