Les sénateurs et députés de la 50 eme législature se prononceront pour la première fois en séance plénière sur la gouvernance du pays après le 7 février 2016. Lors de la première séance en assemblée nationale, les législateurs haïtiens débattront de l’épineux dossier de la formation d’un gouvernement de transition qui devra entre autre réaliser le second tour de la présidentielle. L’assemblée nationale peut adopter décisions à la majorité de chaque chambre mais il est peu probable que les législateurs adoptent une décision relative à la ratification d’un Premier Ministre. Avant la séance en assemblée, les deux chambres avaient approuvé séparément l’entente avec le chef de l’état prévoyant la nomination d’un Premier Ministre de consensusLes consultations risques d’être longues et difficiles pour trouver une entente entre le Sénat contrôlé par l’opposition et la chambre basse sous contrôle des proches du chef de l’état. Cependant à la chambre basse les membres d’un troisième bloc entendent faire entendre leurs voix.Le député Antoine Rodon Bien Aimé indique que le Groupe des Parlementaires Indépendants (GPI) défendra fermement ses positions.Nous pouvons faire pencher la balance d’un coté ou de l’autre, a-t-il dit jugeant que les deux blocs devront être à l’écoute de leurs propositions. A 72 heures de la fin du quinquennat de Michel Martelly, les législateurs haïtiens devront multiplier les séances de travail afin de ratifier un Premier Ministre qui aura la charge de l’Exécutif pendant la période de transition. LLM / radio Métropole Haïti