Les locaux d’une annexe de la compagnie téléphonique publique, TELECO, situés dans un quartier populaire de Port-au-Prince dénommé « Sans-fil » ont été saccagés dans la nuit du dimanche 12 au lundi 13 septembre 2004. Les dégâts seraient importants dans ce centre qui abrite les véhicules de service de la compagnie s’occupant notamment de l’installation et de la réparation de lignes. Selon des témoins, cet acte a été commis par des individus armés qui ont tenté d’incendier une partie des installations. Les installations de la TELECO sont l’objet d’actes de sabotage depuis quelque temps . Ces actes sont enregistrés depuis la révocation de plusieurs centaines d’employés, il y a environ trois mois. La TELECO était considérée comme un bastion des chimères lavalas ( partisans violents de l’ex-président Aristide). Le centre de Sans-Fil est situé dans un quartier où les chimères continuent d’imposer leur loi. Lors d’une manifestation, à Port-au-Prince, le samedi 11 septembre, les partisans d’Aristide ont de nouveau réclamé son retour au pouvoir et affirmé qu’il n’y aurait pas de rentrée des classes, ce lundi 13 septembre, ni d’élections l’année prochaine. Dans la matinée de ce lundi, des barricades enflammées étaient signalées à Martissant, un quartier situé à l’entrée sud de la capitale.
Les locaux d’une annexe de la TELECO saccagés
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