
L’étau se resserre autour des migrants haïtiens dans plusieurs pays d’Amérique.Plusieurs milliers de migrants haïtiens redoutent les expulsions ainsi qu’un durcissement de la politique migratoire. Au Chili la présidente Michele Bachelet a mis en branle un processus visant à réguler l’arrivée des migrants.Plus de 44 000 haïtiens, en majorité des jeunes, ont émigré au Chili au cours des dernières années. D’autres pays dont Bahamas et République Dominicaine ont déjà modifié leur politique migratoire pour diminuer l’afflux de migrants haïtiens. Au Mexique le 30 septembre 2017 sera la fin du délai accordé par l’Institut National de la Migration (INM) aux haïtiens afin d’obtenir un visa humanitaire.Le document est indispensable pour séjourner et solliciter un emploi. Près de 6 000 migrants haïtiens se retrouvent dans la ville frontalière de Tijuana et sont dans l’ attente d’une décision des autorités.Selon des organisations de défense des droits humains plus de 600 haïtiens ont été déportés vers le Brésil.Les migrants haïtiens en provenance du Brésil avaient planifié de se rendre aux Etats Unis. Cependant les migrants haïtiens ne sont plus admis aux Etats Unis en raison d’une politique de déportation des migrants illégaux.Plus de 50 000 haïtiens bénéficiaires du TPS redoutent l’expulsion du territoire américain à l’expiration du TPS en janvier 2018. Plus de 6 000 d’entre eux ont déjà traversé la frontière avec le Canada pour solliciter l’asile.Les autorités canadiennes ont déjà lancé des mises en garde mettant l’accent sur le respect de la législation sur l’immigration. LLM / radio Métropole Haïti