Vers la libération des membres de l’Opposition arrêtés le 9 février 2002 sous l’accusation de participation dans des actes de kidnapping . Le doyen du Tribunal Civil de Port-au-Prince, Lyse Pierre Pierre, a rendu le mardi 19 février 2002 , une ordonnance de non-lieu . Au terme de l’article 26.1 de la Constitution de 1987 , le doyen du Tribunal Civil a requis la mise en liberté des militants de la Konfederasyon Inite DemokratiK ( KID) , informe l’avocat des victimes Maitre Reynold Georges qui avait introduit une action en Habeas Corpus . Les quatorze (14) personnes arrêtés et détenues illégalement par la police le 9 février dernier doivent sous peu recouvrer leur liberté suite à cette décision du doyen Pierre Pierre. Toutefois, cette ordonnance du doyen n’a pas été exécutée par le commissaire du gouvernement de Port-au-Prince, Me Josué Pierre-Louis , qui , selon Maitre Georges, n’était pas disponible. L’avocat des militants de la KID qui déclare avoir une convocation au Parquet pour ce 20 février souhaite que Me Pierre-Louis respecte la décision de justice rendue par le doyen. Me Georges poursuit qu’ aucune charge n’a été retenue contre ses clients , souligne que la police a procédé à leur arrestation sans mandat et révèle que le rapport de police n’a fait mention d’aucun chef d’accusation. Trois (3) détenus du 9 février avaient été relâchés le week-end écoulé notamment le journaliste de Magik Stéréo , Genet Morin qui , depuis le vendredi 15 février , bénéficiait d’une libération provisoire . Le Parquet avait ordonné le lundi 18 février à un juge de paix de la section Sud de procéder à l’information préliminaire de l’affaire Morin. Aucune charge n’a été retenue contre le redacteur en chef de Magik Stéréo qui était, à l’instar des 13 autres détenus, accusé dans un premier temps de complot contre la sûreté de l’Etat et dans un second temps de participation dans des actes de kidnapping et d’association de malfaiteurs. Les victimes ont toutes rejeté les accusations portées contre elles par la police.
Les militants de l’Opposition arrêtés le 9 février en voie d’être libérés
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