La rencontre du dimanche 4 février s’est déroulée en l’absence du chef de la Fanmi Lavalas, Jean Bertrand Aristide ce qui a provoqué le départ des dirigeants de l’Opposition. Suite au premier face-à-face véritable Lavalas/Opposition les protagonistes n’ont pas vraiment bougé en ce qui à trait à leurs positions initiales. Les lavalasssiens s’accrochent aux concessions en huit (8) points que l’élu du 26 novembre s’était dit prêt à faire dans sa lettre à l’ancien président américain Bill Clinton. Celles-ci porteraient uniquement sur la création d’un Conseil Electoral Provisoire (CEP) crédible et le problème de comptage en ce qui attrait aux dix (10) sénateurs. Cette proposition a été repoussée par l’Opposition qui souhaite l’annulation des élections du 21 mai et 26 novembre, la création d’un gouvernement d’Union Nationale et la tenue d’élections générales. Ce lundi 5 février les protagonistes vont tenter de trouver un compromis pour sortir le pays de la crise. En attendant la Fanmi Lavalas accuse l’Opposition de chercher à bloquer les négociations. « Nous sommes prêts à faire des concessions mais la Convergence maintient toujours sa position de reconsidérer l’ensemble du processus électoral et refuse de faire des concessions » a déclaré Jonas Petit, l’un des porte-parole de la Fanmi Lavalas. Cette accusation est rejetée par le Groupe de Convergence Démocratique. L’ancien sénateur Paul Denis, l’un des porte-parole du Groupe a rappelé la détermination de l’Opposition à négocier pour trouver une solution à la crise . M. Denis précise qu’au niveau de l’Opposition, ils sont prêts à faire des concessions pour sortir le pays de l’impasse.
Les négociations de la dernière chance se poursuivent
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