Les OP lavalas réclament du travail et menacent de recourir à la violence

Les membres d’organisations populaires pro-lavalas reviennent au devant de la scène pour réclamer leur réintégration dans les entreprises publiques. Lundi 3 juillet, ils étaient plusieurs dizaines à sillonner les différents ministères au centre-ville de Port-au-Prince pour faire passer leurs revendications et exiger l’intervention du Président René Préval dans ce dossier. « Le gouvernement Lespwa doit favoriser notre réintégration dans l’administration publique », ont déclaré les membres d’OP lavalas qui déclarent attendre le retour au pays du Président René Préval pour déclencher un vaste mouvement de protestation. »Ventre affamé n’a point d’oreille…si René Préval ne nous donne pas du travail et de la nourriture, il risque d’affronter la colère des masses populaires », ont lancé ces membres d’OP indiquant qu’ils étaient prêts à utiliser les armes de la violence ( comme à l’époque de l’opération Bagdad après le départ de Jean Bertrand Aristide ) pour forcer le gouvernement Lespwa à satisfaire leurs revendications.Sous le gouvernement du Président déchu Jean Bertrand Aristide, des milliers de membres d’OP lavalas recevaient de l’argent dans les différents ministères et entreprises publiques du pays. En retour, ils devaient persécuter les opposants au régime et empêcher toute manifestation hostile à M. Aristide.

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