Les OP Lavalas réclament réparations à la France et rejettent toute idée de démission du Président Aristide

Des centaines de membres d’Organisations Populaires (OP) ont organisé un sit-in , le mardi 26 novembre 2002 , devant l’Ambassade de France pour réclamer des réparations de la part de Paris à cause de l’esclavagisme et du paiement de la dette de l’Indépendance, il y a environ 200 ans . Autour d’une table , Lovinsky Pierre Antoine , René Civil et Annette Auguste dit “ Sò Ann” étaient encadrés par les OP alors qu’ils apposaient leur signature au bas d’une pétition réclamant des dédommagements de la part de la république française. Ce sit-in des proches du Pouvoir Lavalas fait suite au discours prononcé le 18 novembre dernier par le Président Jean Bertrand Aristide . Faisant référence à l’importance de la colonie de Saint Domingue pour l’économie française au 18ème siècle , M. Aristide avait réclamé “ restitution , réparation et célébration du bicentenaire de l’Indépendance en 2004 “ . Les OP Lavalas annoncent d’autres mouvements durant cette semaine devant des ambassades étrangères pour dénoncer la communauté internationale et réclamer le respect du mandat présidentiel de cinq (5) ans. Parallèlement, les dirigeants du parti au Pouvoir défilent dans les médias pour réaffirmer la volonté de Jean Bertrand Aristide de rester à son poste. Dans une intervention à Radio Métropole à l’occasion du deuxième anniversaire de l’élection présidentielle du 26 novembre, le révérend père Yvon a affirmé que “ le Président Aristide ne démissionnera pas “ . Critiquant la récente prise de position du secteur privé sur la crise qu’il considère comme de l’hypocrisie et de la mauvaise foi à l’occasion de la paralysie des activités à Port-au-Prince , le 22 novembre dernier par les OP Lavalas , le père Massac a mis en garde ceux qui accusent les partisans du Pouvoir de violer les droits humains quand leurs intérêts sont menacés . Le responsable Lavalas invite la communauté internationale à encourager la Convergence Démocratique à prendre part au Conseil Electoral Provisoire (CEP).

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