Le gouvernement américain dénonce la complicité du Pouvoir Lavalas dans les actions entreprises par les Organisations Populaires (OP) tout en se déclarant préoccupée par la détérioration du climat de sécurité dans le pays . Dans une note rendue publique ,le mardi 26 novembre 2002 , le gouvernement des Etats-Unis considère le mouvement des OP du vendredi 22 novembre dernier comme une violation des engagements pris par le régime Lavalas dans le cadre des Résolutions 806 et 822 de l’Organisation des Etats Américains (OEA).” Ces actes mettent en évidence le non respect du gouvernement haitien de ses obligations de la Charte Démocratique interaméricaine qui stipule que le Pouvoir doit être exercé dans un Etat de droit “ , écrit l’administration Bush. Dans ce texte , le gouvernement américain juge intolérables les actes commis par les OP et des officiels du gouvernement contre des manifestants anti-gouvernementaux notamment au Cap-Haitien , à Petit-Goave et aux Gonaïves . Parallèlement, le gouvernement américain réclame l’arrestation du chef d’OP ,Amiot Métayer et son jugement dans les plus brefs délais . L’administration Bush lance un appel à tous les partis pour qu’ils travaillent ensemble dans un esprit de compromis et de réconciliation nationale pour parvenir à une résolution pacifique et démocratique de la crise . Tout en appelant le gouvernement haitien à respecter les engagements pris dans le cadre des Résolutions de l’OEA , Washington invite la Convergence et les autres partis politiques de la Société Civile à s’abstenir de toute violence et à jouer un rôle constructif dans la formation du CEP. Pour l’administration américaine , la mise en place du CEP représente un premier pas important vers l’organisation d’élections crédibles et honnêtes en 2003. Dans cette déclaration ,le gouvernement américain salue la publication des termes de référence sur l’assistance technique de l’OEA et la désignation des membres de la Société Civile au CEP . Pour les américains , ces signes de progrès sont compromis par la poursuite des manifestations violentes . “ Les problèmes d’Haiti ne seront pas résolus par des confrontations dans les rues et des provocations mais plutôt par la réconciliation et le dialogue démocratique. Toutes les parties doivent se réengager au dialogue pour parvenir à une solution équitable et pacifique de la crise,” termine ce communiqué du gouvernement des Etats-Unis .
Washington , très critique vis-à-vis du Pouvoir Lavalas , maintient le cap sur la tenue des élections anticipées en 2003
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