Les ouvriers haïtiens rejettent le salaire minimum de 770 gourdes fixé par le gouvernement.
Le syndicaliste Dominique Saint Eloi annonce la poursuite de la mobilisation dans les rues pour exiger le salaire minimum de 1500 gourdes.
Jugeant insuffisant l’ajustement du gouvernement, M. Saint Eloi soutient que le salaire de 1500 gourdes ne provoquera nullement la faillite des entreprises de sous traitance puisque les salaires des ouvriers sont versés par les compagnies étrangères en dollars américains.
M. Saint Eloi dénonce certains entrepreneurs haïtiens qui sont opposés à une hausse du salaire minimum.
De plus il révèle que des entreprises dans les zones franches sont disposées à offrir un salaire de 1000 gourdes aux ouvriers.
Il précise toutefois que les ouvriers entendent réclamer l’ajustement parce qu’ils sont à bout de souffle. Les ouvriers n’entendent pas formuler des protestations de nature politique, ajoute t-il.
Des spécialistes font remarquer que le salaire minimum a été ajusté il y a 3 ans lorsque le taux de change de la gourde était de moins de 50%. Aujourd’hui l’inflation est à plus de 26% et un dollars américain vaut plus de 100 gourdes.
LLM / Métropole Haïti
Les ouvriers rejettent le salaire minimum de 770 gourdes
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