Les parlementaires attendent la désignation du Premier Ministre

Les parlementaires sont dans l’attente des consultations en vue de la ratification d’un nouveau Premier Ministre.Les membres des différents blocs parlementaires réitèrent leur détermination à poursuivre l’application de l’accord du 6 février 2016. Le sénateur Francisco Delacruz, (OPL), membre du bloc majoritaire au grand corps, souhaite que le président Jocelerme Privert lance dans le meilleur délai les consultations en vue de la formation d’un gouvernement de consensus et d’un nouveau conseil Electoral Provisoire (CEP). Il soutient qu’il faudra au préalable identifier les secteurs qui devront designer des représentants au sein de l’organisme électoral.De plus il attire l’attention sur la nécessité de former une commission indépendante d’évaluation du scrutin du 25 octobre.Il admet toutefois que le délai de 90 jours est relativement court pour réaliser les différentes étapes conduisant à l’intronisation du nouveau chef d’état le 14 mai 2016. De son coté le sénateur Youri Latortue, chef de file du bloc minoritaire, insiste sur la nécessité d’une large participation des partis politiques dans le gouvernement de consensus.Il juge qu’il faut permettre aux partis impliqués dans les élections législatives et la présidentielle de disposer d’un représentant pour défendre leurs intérêts. Il souligne également que le nouveau chef d’état devra publier les résultats des élections municipales afin de favoriser l’entrée en fonction des maires élus. L’ex conseiller de Michel Martelly estime que la commission d’enquête électorale devra faire la lumière en vue de la réalisation du second tour de la présidentielle.Pour le sénateur Latortue la démarche consiste à compléter la présidentielle du 25 octobre. Par ailleurs, le vice président du Sénat, Ronald Lareche, confirme que les parlementaires sont dans l’attente d’une initiative du chef de l’état pour lancer le processus de ratification d’un nouveau Premier Ministre.Il rappelle que l’accord du 6 février stipule que le chef de l’état doit au préalable réaliser un dialogue avec les représentants des divers partis politiques, des organisations de la société civile, des secteurs patronales et syndicales en vue de déterminer le profil d’un rassembleur pouvant aider à rétablir la confiance des acteurs politiques. LLM / radio Métropole Haïti

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