Les parlementaires doivent décider eux-mêmes de leur avenir

Les législateurs haïtiens seront engagés dans une véritable course contre la montre au cours des deux premières semaines de 2015.Les 12 premiers jours de janvier détermineront l’avenir de la 49 eme législature selon l’accord tripartite paraphé hier au Palais National entre le chef de l’état, Michel Martelly, le président du Sénat, Desras Simon Dieuseul, le président de la chambre des députés, Stevenson Jacques Timoléon et le président du Conseil Supérieur du Pouvoir Judiciaire (CSPJ), Arnel Alexis Joseph. La chambre basse et le Sénat doivent séparément voter la déclaration de politique générale du Premier Ministre Evans Paul. Les membres du gouvernement de consensus devront accompagner M. Paul lors de l’énoncé de sa politique générale. Durant cette même période les sénateurs et députés doivent voter les amendements à la loi électorale. Les sénateurs devront modifier le document et insérer un article consacrant l’ajustement du mandat des élus en 2015. Les députés devront en seconde lecture plancher sur le document qu’ils avaient voté après l’accord d’El Rancho. Si à la chambre basse les deux points au menu de la convocation a l’extraordinaire peuvent être accomplis rapidement, au Sénat il faudra d’autres négociations avec le bloc G 6. Ces législateurs, qui ont obtenu la formation du Conseil Electoral suivant les prescrits de l’article 289, continuent d’exiger la démission du chef de l’état. Sans le G 6 le Sénat ne pourra tenir une séance pour répondre aux engagements de l’accord tripartite. Cet accord prévoit une caducité tacite si une clause n’est pas remplie par les partiesSi les parlementaires échouent dans leur ultime tentative de trouver une issue à la crise préélectorale le chef de l’état devra assurer la continuité de l’état.Cet article fait référence implicitement à la consécration de la fin du mandat de la 49 eme législature. LLM / radio Métropole Haïti

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