Les parlementaires du GPEP et du GPI imposent leur loi

C’est dans un tohu bohu qu’a pris fin hier la séance consacrée à la présentation de la politique générale du Premier Ministre Fritz Jean.Les députés des blocs Groupe des Parlementaires à l’Ecoute du Peuple (GPEP) et Groupe des Parlementaires Indépendants (GPI) ont protesté bruyamment contre la décision du président de la chambre d’ordonner la poursuite de la séance avec l’exposé du Premier Ministre. Le président du GPI, Antoine Rodon Bien Aimé, avec l’appui de 9 collègues, avait soumis une proposition pour réclamer l’ajournement de la séance.Il expliquait que ceci était indispensable afin que le Premier Ministre et le chef de l’état puissent désigner deux nouveaux ministres pour compléter le cabinet ministériel. Le député Rodon Bien Aimé exigeait que sa proposition soit soumise à la sanction de l’assemblée qui est souveraine.Il avait la garantie que sa proposition bénéficierait de l’appui de 45 élus sur les 82 présents dans la salle. Cependant contrairement à l’avis du Premier Secrétaire, Abel Descolines, le président de la chambre, Cholzer Chancy a tranché, en exigeant la poursuite de la séance.Il a fait valoir qu’on ne vote pas sur un point de droit. Les députés du GPEP et du GPI ont alors laissé éclaté leur colère contre le président Chancy l’accusant de travailler uniquement pour son bloc, APH. 45 députés ont abandonné la séance infirmant ainsi le quorum.Le président Chancy n’ayant constaté la présence que de 37 députés a été contraint de suspendre la séance. Il a justifié sa décision d’ordonner la poursuite de la séance arguant que seul des circonstances peuvent provoquer l’ajournement d’une séance. LLM / radio Métropole Haiti

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