Les parlementaires émettent des signaux divergents sur le CEP

Les parlementaires émettent des points de vue divergents sur la formation du Conseil Electoral Permanent (CEP).La commission bicamérale chargée d’analyser les dossiers de plus de 50 candidats n’a jamais pu prendre fonction en raison du désistement de deux sénateurs. Le processus de sélection n’a pu être enclenché en raison de la détermination de nombreux élus à supporter la proposition de formation d’un CEP provisoire de consensus.30 députés et 10 sénateurs ont officiellement demandé aux présidents du Sénat et de la chambre des députés de solliciter des négociations avec l’exécutif en vue de la formation d’un CEP provisoire. Le sénateur Jean Baptiste Bien Aimé est un opposant farouche au CEP permanent.Il rejette la nouvelle requête du président Martelly s’indignant que le pouvoir exécutif lance un ultimatum au législatif. Le sénateur Bien Aimé assure qu’il sera impossible de former le CEP sans les représentants du législatif.Selon lui le président Martelly ne pourra pas former un CEP constitutionnel avec les 6 représentants de l’exécutif et du judiciaire. Cependant le sénateur Wenceslass Lambert est d’un avis contraire. Il encourage le président Martelly a donner l’investiture aux 6 membres désignés en attendant la désignation des représentants du législatif. Faisant remarquer qu’il faudra selon les prescrits de la constitution amendée former un CEP permanent, le sénateur Lambert juge que la nation ne peut pas s’arrêter de fonctionner.Il faisait référence à la stratégie des sénateurs de l’opposition de bloquer le processus de formation du CEP permanent.Avec 6 conseillers sur 9 le quorum sera atteint, martèle le sénateur Lambert. LLM / radio Métropole Haïti

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