La mise en disponibilité du commissaire du gouvernement, Félix Leger, ne devrait pas suffire pour calmer le climat de tension entre l’exécutif et le législatif suite à l’affaire Bellizaire. Plusieurs sénateurs dont Andrice Riché et William Jeanty estiment qu’il faut identifier l’autorité ayant ordonné au chef du Parquet d’incarcérer un parlementaire en fonction. Le député Arodon Bien Aimé juge que la mesure de mise en disponibilité ne représente nullement une sanction. M. Leger devrait être révoqué et poursuivi pour violation des droits humains, insiste le parlementaire qui souhaite que l’action publique soit mis en mouvement contre M. Leger. De son coté le premier secrétaire de la chambre basse, Guy Gérard Georges, juge que la mise en disponibilité de M. Leger ne permettra pas de créer un climat d’apaisement.Estimant que le limogeage de M. Leger est inévitable le député de Chantal Torbeck se demande pourquoi le garde des sceaux n’a pas annoncé la sanction contre M. Leger. Dans le même temps, Camille Leblanc, avocat de M. Bellizaire, croit que cette disposition est tardive.Le gouvernement devrait annoncer la mise en disponibilité au lendemain de l’arrestation du chef du Parquet, avance le juriste soulignant que le gouvernement doit sanctionner une personne ayant violé la loi et la constitution. La mise en disponibilité du chef du Parquet, annoncée 10 jours après l’arrestation du député Arnel Bellizaire, ne représente pas une sanction.Le Premier Ministre Gary Conille explique qu’il s’agit de mesure conservatoire avant la publication des résultats d’une commission d’enquête. La commission de trois membres, désignés par le chef de gouvernement, est présidée par le juriste René Julien. LLM / radio Métropole Haïti
Les parlementaires insatisfaits de la mesure conservatoire adoptée contre le chef du Parquet
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