Les parlementaires contestés reviennent sur leur décision de réduire leur mandat pour faciliter une sortie de crise. Au lendemain de l’adoption de la résolution 822 par l’OEA les élus contestés annoncent qu’ils n’ont pas l’intention de céder leurs sièges pour éviter tout vide institutionnel. “Nous n’avons pas l’intention d’abandonner le Parlement parce que nous ne voulons pas que le président de la République dirige par décret”, soutiennent ces élus Lavalas. Cette prise de position contraste avec la grande campagne médiatique lancée l’année dernière par le régime en place autour de la réduction du mandat des élus comme proposition pour sortir le pays de l’impasse. Les parlementaires contestés qui ont bouclé, le lundi 9 septembre 2002, l’année législative ont présenté un bilan positif de l’action accomplie. Dans un discours fleuve, le président de l’Assemblée Nationale, Fourel Célestin, a fait état notamment des lois votées par les parlementaires. Le sénateur contesté a également pris la défense du régime Lavalas sur le dossier de la liberté de la presse. Au début de cette année, le chef de la diplomatie haitienne , Joseph Philippe Antonio avait annoncé à Genève et à Washington que les parlementaires Lavalas étaient disposés à réduire leur mandant de deux (2) ans du mandat dans le cadre d’un compromis politique.
Les parlementaires Lavalas changent de discours sur la question de la réduction de leur mandat
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