La crise qui affecte le secteur des coopératives est une source de préoccupation pour les parlementaires. Une séance prévue au Sénat avec le ministre de l’Economie et des Finances n’a pu se tenir à cause de l’absence de Faubert Gustave . La Commission Finances avait invité le ministre des finances, le directeur du Conseil National des Coopératives (CNC), Henriot Pétiote, et le directeur de la Banque Centrale, Réginald Mondésir, après les promesses de dédommagement faites aux sociétaires par le président de la République ,Jean Bertrand Aristide . Le sénateur Yvon Feuillé , membre de la Commission , reconnait que la correspondance a été adressée tardivement aux autorités financières mais dit espèrer faire le jour bientôt sur la question . L’Opposition critique le comportement du Pouvoir dans le dossier des coopératives . La Convergence Démocratique par la voix de l’un de ses porte-parole , Micha Gaillard, soutient que l’Etat n’a pas les moyens financiers pour dédommager les sociétaires victimes d’escroquerie . Pour le professeur Gaillard , c’est de la pure démagogie qu’effectue le chef de l’Etat qui ,selon lui, porte une grande responsabilité dans la faillite de plusieurs entreprises coopératistes. Avant son départ pour Georgetown (Guyana), le mercredi 3 juillet 2002, le président Jean Bertrand Aristide avait annoncé le lancement la semaine prochaine du processus de dédommagement des sociétaires bafoués. M. Aristide avait invité les déposants à conserver leur livret et indiqué que le processus allait être supervisé par le commissaire du gouvernement , Josué Pierre Louis et le directeur du CNC, Henriot Pétiote . Le chef de l’Etat avait indiqué qu’une partie de l’argent est déjà disponible et qu’il s’était déjà entendu avec le premier ministre Yvon Neptune, le ministre des finances Faubert Gustave sur le montant global à allouer aux personnes en difficulté . Le mouvement coopératif fortement supporté par le président de la République connait des moments difficiles depuis plusieurs mois . Plusieurs coopératives d’épargne et de crédit ont fermé leurs portes et leurs propriétaires se sont volatilisés avec les fonds des déposants .
Les parlementaires Lavalas préoccupés par le problème des coopératives , l’Opposition met le président Aristide au banc des accusés
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