Le chef de file de l’Unir, M. Clarens Renois est désenchanté. Les trois premiers mois de la nouvelle gouvernance ne lui permettent pas d’espérer des jours meilleurs.
M. Renois admet qu’il est trop tôt pour faire un bilan mais soutient qu’on devrait déjà voir les signes avant-coureurs d’une rupture.
Il confie que la majorité des acteurs, impliqués dans l’accord du 3 avril, sont également insatisfaits. La population, livrée à elle même, est également déçue, ajoute M. Renois.
Le refus de publier l’accord du 3 avril est source de préoccupation. M. Renois se demande si les conseillers présidents ne seraient pas en train de trouver une issue en cas d’échec. La non publication pourrait signifier la non obligation de respecter les divers points de l’accord notamment la transparence dans la nomination des officiels et la lutte contre la corruption. L’ancien candidat à la Présidence ne comprend pas pourquoi l’accord évoqué sur tous les toits, n’est ni signé ni publié. Il rappelle que la gouvernance jouit d’une force politique mais a également besoin d’une force juridique que la publication dans le journal officiel peut garantir.
En ce qui a trait au retard dans la mise en place de l’infrastructure sécuritaire, M Renois dit comprendre qu’il faudra du temps pour réaliser le mixage entre les forces nationales et étrangères.
LLM / radio Métropole Haïti