Le ministre chargé des relations avec le parlement, Joseph Jasmin, affirme que les chefs de partis politiques, membres de la coalition gouvernementale réclament le départ des conseillers électoraux.Le consensus a été trouvé lors d’une rencontre mardi dernier au palais national à laquelle avaient pris part les dirigeants de Lespwa, de la Fusion des Sociaux-démocrates, de l’Alliance, de l’Organisation du Peuple en Lutte (OPL) et de l’Union, a révélé M. Jasmin qui est également coordonnateur du regroupement Lespwa. Il indique que le chef de l’état, René Préval, avait présidé cette rencontre qui s’inscrit dans le cadre des consultations sur l’organisation des prochaines élections. » Les représentants des partis politiques présents ont convenu de la nécessité de réfléchir sur la composition d’un nouveau conseil électoral provisoire », déclare M. Jasmin. Le mandat à donner au nouveau conseil est l’un des thèmes de réflexion des dirigeants des partis au pouvoir selon M. Jasmin qui donne l’assurance que le chef de l’état veut organiser les élections sénatoriales.Selon lui, les dissensions internes et l’enquête du parquet sur les malversations au sein de l’organisme électoral discréditent l’actuel CEP. Interrogé sur les retards qu’entraînerait la mise en place d’un nouveau CEP, M. Jasmin soutient que le chef de l’état espère que le processus pourra être mis en branle d’ici au 17 octobre. Les partis Lespwa, Union, OPL, Fusion et Alliance qui sont également majoritaire au parlement ont mis ainsi tout leur poids dans la balance alors que le débat sur la formation d’un nouveau CEP prend de l’ampleur. Tandis que le ministre Jasmin avait présenté la résolution des partis au pouvoir comme une décision, le secrétariat de la présidence n’avait publié aucune note officielle à ce sujet hier. En début de semaine dernière, le président Préval avait promis de consulter les représentants de tous les secteurs de la société sur le dossier des élections. D’autres partis politiques, non membres de la coalition gouvernementale, mais ayant des représentants au parlement tels RDNP, LAA, PON etc. voudraient également faire entendre leur voix dans ce dossier.
Les partis au pouvoir réclament le renvoi des membres du CEP
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