Les partis politiques en quête de modernisme et de représentativité

« Les partis politiques en Haïti : expériences, défis et perspectives », tel était le thème du colloque déroulé à Moulin Sur Mer, à l’intention des formations politiques du 24 au 26 juin 2004. Une initiative de l’Institut Supérieur de Formation Politique et Sociale (ISPOS) avec la Coopération de la Norvège. Ce colloque a été l’occasion pour les leaders de discuter de la possibilité de moderniser et de restructurer leurs partis politiques. Pendant 3 jours, des leaders politiques de toutes tendances,des membres de la Société Civile et de la Commauté Internationale ont discuté entre eux sur un ensemble de thèmes tels : La Formation et la construction de partis politiques,l’expérience du Brésil,traité par Paulo Ferreira,un expert en la matière. De la première à la dernière intervention du samedi 26 juin,l’atmosphère était surchauffée.A l’occasion de la cérémonie de clôture,la représentante du ministère des affaires étrangères de la Norvège, Kristin Hoem Langsholt ,qui s’est félicitée de l’initiative,a souligné l’importance du dialogue,du compromis entre les responsables de partis,question,dit-elle,de tirer les solutions nécessaires à la construction de la démocratie.Mme Langsholt encourage les leaders politiques à se soucier de l’avenir du pays et renouvelle du même coup la volonté de la Norvège de continuer à fournir son support à Haïti. Se basant sur les exposés présentés, Le Directeur Exécurtif de l’ISPOS, Garaudy Laguerre ,croit avoir touché du doigt les multiples défis auxquels font face les partis politiques en Haïti. De nombreuses propositions ont été formulées,l’ISPOS en tiendra compte, a ajouté Garaudy Laguerre,comme pour tenter de rassurer les hommes et femmes politiques ayant participé à ce colloque. A l’occasion d’un huis clos, un diplomate a vertement critiqué les leaders politiques qu’il a invité à travailler effectivement à la mise sur pied de véritables formations politiques au service du pays. L’archevêque retraité, Mgr.François Gaillot, avait procédé au lancement du colloque qui a réuni, entre autres, les représentants de l’OPL, du CONACOM, du KID, de Génération 2004, de Fanmi Lavalas et du MIDH. La proposition de Marc Bazin, dirigeant du MIDH, d’organiser une convention nationale des partis pour la structuration et le regroupement des formations politiques n’a pas eu un écho favorable auprès des concernés.

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