Les patrons de presse dénoncent de graves atteintes à la liberté d’expresssion .

L’Association Nationale des Médias Haitiens (ANMH) exprime ses vivies préoccupations face à la délicate situation dans laquelle se trouve des journalistes travaillant dans le Nord et dans l’Artibonite . Dans une note de presse, l’ANMH se dit “ hautement préoccupée par les menaces directes contre Radio Maxima au Cap-Haitien et Radio Etincelle aux Gonaïves “. Ces menaces contre la liberté d’informer liées directement à la libre expression des citoyens garantie par la Constitution, sont inacceptables et doivent faire l’objet de la condamnation et de la réprobation de l’opinion publique, poursuit le texte . L’ANMH exhorte le Pouvoir et la Police Nationale d’Haiti (PNH) à assurer la sécurité de ces entreprises de presse pour la continuité de leurs activités au bénéfice du pluralisme idéologique . L’Association invite à la sérénité et à la garantie des droits individuels et des libertés citoyennes . Les patrons de presse mettent en garde “contre toute intimidation des médias et contre toutes représailles à l’encontre de citoyens ou de membres de l’administration publique jouissant pleinement de prérogatives constitutionnelles “. La note de protestation de l’ANMH intervient suite aux menaces de mort proférées par des membres d’Organisations Populaires (OP) Lavalas contre les journalistes de Radio Maxima au Cap qui avaient couvert la colossalle manifestation , le 17 novembre dernier . Les OP s’en étaient également pris aux employés de l’Etat qui avaient pris part à cette actvité. Aux Gonaïves, des OP Lavalas ont aussi menacé d’éliminer les responsables de Radio Etincelle et plusieurs correspondants de presse dont celui de Radio Métropole . Depuis plus d’une semaine , sept (7) travailleurs de la presse se sont mis à couvert .