Les pays de l’Ecosoc réitèrent leur appui à Haïti

Les pays membres du Conseil économique et social (ECOSOC) au cours d’une réunion de coordination et d’organisation, ont discuté autour les difficultés de redressement du Soudan du Sud et d’Haïti.Lors de cette réunion au siège de l’ONU a New York, les membres de l’Ecosoc ont réitéré leur engagement à accompagner les autorités haïtiennes. Le représentant du Canada, Président du Groupe consultatif ad hoc sur Haïti du Conseil économique et social, a affirmé que le rapport (E/2015/85) souligne les principales constatations du Groupe à propos des progrès accomplis en Haïti sur les plans politique, social et économique. Il insiste sur les défis qui requièrent des efforts continus de la part d’Haïti et de ses partenaires afin d’assurer la pérennité du processus de développement. Le Groupe a à cœur la coordination, la coopération et l’engagement continu, dit-il. Dans son intervention le représentant du Guatemala a salué les efforts du Gouvernement haïtien dans l’organisation des élections et exprimé l’espoir qu’elles seraient libres et transparentes. Il a souligné l’importance d’investir dans les institutions pour renforcer l’état de droit comme la police et la justice et réitéré la nécessité de la poursuite de l’aide internationale permettant d’améliorer la capacité des institutions haïtiennes. Selon le diplomate guatémaltèque la MINUSTAH doit mettre l’accent sur la stabilisation du pays avant les élections et pendant la transition après les élections. Pour le représentant du Brésil de nombreux défis qui persistent doivent être relevé avec tous les partenaires. La présence des Nations Unies doit répondre aux besoins de développement du pays et son pays continuera sa coopération en matière socioéconomique et apportera son appui à l’organisation des élections et à la MINUSTAH. Pour sa part le représentant du Chili a souligné le rôle de la coopération Sud-Sud et triangulaire qui doit être conforme aux priorités définies par le Gouvernement haïtien. Ces directives sont la voie à suivre, a-t-il dit, en affirmant que les protagonistes doivent respecter leurs engagements, c’est-à-dire financer le plan de transition élaboré par l’ONU. LLM / radio Métropole Haïti

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