Les pays donateurs répondent timidement aux urgences d’Haïti

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Si l’appel d’urgence de l’ONU, lancé immédiatement après le tremblement de terre du 12 janvier, d’un montant de 577 millions a très bien été financé, depuis la révision de ce montant, le 18 février dernier, pour le porter à 1,4 milliards de dollars il en va tout autrement. Seulement 48% de ce montant a été financé. Le financement stagne.Certains secteurs sont particulièrement peu financés comme l’agriculture (29%), la coordination des camps de déplacés (23%), l’éducation (37%), les abris d’urgence (39%) et «même l’aide alimentaire qui n’est financée qu’à hauteur de 44%», a précisé Elisabeth Byrs porte-parole du Bureau de coordination des Affaires humanitaires de l’ONU (Ocha) à Genève tout en regrettant cette stagnation.«Il est vraiment essentiel que l’élan de générosité qui a présidé au lancement de l’appel d’urgence au début de la crise d’Haïti continue. Ce n’est pas parce que Haïti n’est plus vraiment présent dans les médias qu’il faut oublier» les 1,3 million de personnes vivant toujours dans des conditions précaires, a insisté Mme Byrs.N / Radio Métropole Haïti

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