Les pays latino-américains favorable à une prorogation du mandat de la Minustah

Les ministres de la défense de l’Argentine, du Brésil, du Chili et du Paraguay et les vice ministres de la défense du Pérou, de l’Uruguay, de la Bolivie, de l’Equateur et du Guatemala ont réitéré aujourd’hui leur appui à la Minustah se prononçant pour une prorogation du mandat de la mission onusienne. » Nous demandons aux membres du conseil de sécurité de l’ONU de réaffirmer leur appui au processus lancé par le président Préval en vue d’établir les conditions de stabilité et de sécurité qui permettront le développement social et économique du peuple haïtien a déclaré le ministre de la défense Jose Carasco. Lors d’une rencontre au palais national avec le président René Préval accompagné du premier ministre Jacques Edouard Alexis et de plusieurs ministres, les chefs de délégation participant à la rencontre ont apporté leur appui au gouvernement pour reformer le système fiscale et le système judiciaire en vue de lutter contre la contrebande et la corruption. Le premier ministre Alexis estime que l’aide de la Minustah est essentielle parce qu’il faut réaliser d’autres efforts dans le domaine de la sécurité publique. » Nous devons renforcer l’institution policière en accordant plus de moyens aux policiers, en réalisant des séances de formation et en inculquant le respect des droits humains dans l’accomplissement de leur mission qui est de protéger et servir », ajoute t-il. De plus, le chef du gouvernement sollicite l’aide des pays latino-américains pour la réalisation de la réforme judiciaire.La réforme de la police marche de pair avec la reforme judiciaire soutient M. Alexis qui réitère l’engagement du gouvernement à lutter contre la corruption, la drogue et la contrebande.  » Nous oeuvrons en vue de renforcer les institutions condition essentielle pour l’établissement d’un état de droit », dit-il précisant que la lutte contre la drogue est l’une des principales priorités du gouvernement. Tout en reconnaissant que la création d’une nouvelle force publique n’était pas à l’ordre du jour de la rencontre M. Alexis martèle qu’Haïti en tant que pays souverain devra assurer sa propre sécurité.Selon le premier ministre la constitution d’une nouvelle force publique ne dépend pas du retrait de la Minustah. Le ministre chilien de la défense, Jose Goni qui a qualifié la rencontre d’historique estimant qu’elle a permis d’analyser les possibilités d’appui au peuple haïtien. » Nous avons convenu de la nécessité d’approfondir le programme de développement économique et social », a-t-il laissé entendre.

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