Les pluies torrentielles, une épée de Damoclès pour les Port-au-Princiens

Les résidents de la région métropolitaine de Port-au-Prince ne savent à quel saint se vouer alors que les premières averses commencent à s’abattre sur le pays.Les pluies diluviennes entraînent un ralentissement de l’activité économique en raison du fonctionnement inefficient du secteur des transports en commun.Les rues, envahies de boues, d’eaux et de tonnes d’alluvions provenant des rivières et ravines dont bois de chêne et Bréa, étaient impraticables en de nombreux endroits.Si aucune perte en vie humaine n’a été rapportée, des dégâts matériels ont été enregistrés notamment à la rue capois où un dalot a été emporté par les eaux.Matières plastiques, canettes, alluvions etc.. jonchaient les principales artères de la capitale notamment la rue chareron et le bicentenaire.Des employés du SMCRS s’affairaient à enlever les immondices se trouvant non loin de l’office des postes et du ministère des affaires étrangères.Cité Soleil et Clercine étaient partiellement inondées hier mardi.126 millimètres de pluies ont été enregistrées dans le quartier de Nazon lundi soir selon les responsables du Centre national de Météorologie.Un reporter de radio Métropole s’est entretenu avec des citoyens frustrés qui critiquent l’inaction du CNE et du Ministère des Travaux Publics. » Il n’y a personne en charge « , lance un résident qui s’appliquait à enlever la boue de sa maison.Dans la matinée une flotte du CNE avait enlevé les alluvions se trouvant sur la route de Juvénat (Pétion ville).Outre les interventions pour dégager les voies de communication, des experts font remarquer qu’il faut intervenir dans les bassins versants.Ces derniers jours des pluies torrentielles ont été enregistrées dans plusieurs villes notamment, Cap Haïtien, Jérémie et Gonaïves. Dans la cité de l’indépendance les activités étaient paralysées en raison des récentes averses.Des citoyens critiquent la passivité des autorités locales et gouvernementales qui n’ont réalisé aucune action d’envergure après le passage de la tempête Hanna en septembre 2008.

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